Le plan d’action en Sud Atlantique

Différentes politiques publiques (pêche, transport maritime, énergie, tourisme…) concourent déjà à la protection des milieux marins et au développement durable des activités en mer. Cependant, le document stratégique de façade propose d’aller au-delà de ces politiques sectorielles et d’envisager le développement des activités en mer de façon intégrée, globale et écosystémique. Ainsi, le plan d’action qui en découle vise à :

• décliner les objectifs stratégiques en actions socio-économiques, actions environnementales et actions dites « mixtes » qui soient les plus concrètes et opérationnelles,
• valoriser des actions portées par l’État ou les acteurs de la façade, et qui participent à la réponse aux objectifs de la stratégie de façade maritime,
• renforcer certaines actions à terre au regard des besoins spécifiques du milieu marin (eutrophisation, déchets),
• proposer une vision prospective qui tienne compte du développement envisagé des territoires et secteurs maritimes de chaque façade,
• intensifier les synergies avec les politiques sectorielles,
• répondre aux attentes des territoires littoraux, notamment en matière de risques et de développement des activités littorales et côtières.

Comme pour chacune des quatre parties du document stratégique de façade, le plan d’action ne peut être exhaustif et inclure l’ensemble des actions portées par chacun des acteurs de la mer et du littoral. Chaque partie du document sera donc actualisée au regard de l’amélioration des connaissances disponibles et sera enrichie au fur et à mesure des révisions ultérieures du document, qui sont prévues tous les 6 ans. Ce processus itératif d’amélioration continue permettra de valoriser davantage la mobilisation et le concours de tous les acteurs locaux à la cohabitation des usages, au développement économique et durable des activités en mer et sur le littoral et à la protection des milieux marins.