Artificialisation
L’artificialisation du sol correspond à une transformation d’un sol à caractère agricole, naturel ou forestier par des actions d’aménagement, pouvant entraîner son imperméabilisation totale ou partielle. Ce changement d’usage des sols, le plus souvent irréversible, a des conséquences qui peuvent être préjudiciables à l’environnement et à la production agricole.
La façade Manche Est – Mer du Nord (MEMN) s’étend sur 1 022 km (14 % du littoral métropolitain) et concentrait 1 008 600 habitants (15 % de la population littorale métropolitaine) pour une densité de 299 hab./km² en 2016. Les territoires artificialisés représentaient 28 % de la façade MEMN à moins de 500 m de la mer, soit 12 068 ha en 2018.
La façade Nord Atlantique – Manche Ouest (NAMO) s’étend sur 2 728 km (38 % du littoral métropolitain) et concentrait 1 662 600 habitants (25 % de la population littorale métropolitaine) pour une densité de 228 hab./km² en 2016. Les territoires artificialisés représentaient 30 % de la façade NAMO à moins de 500 m de la mer, soit 35 795 ha en 2018.
La façade Sud Atlantique (SA) s’étend sur 973 km (avec les estuaires) (14 % du littoral métropolitain) et concentrait 719 400 habitants (11 % de la population littorale métropolitaine) pour une densité de 136 hab./km² en 2016. Les territoires artificialisés représentaient 26 % de la façade SA à moins de 500 m de la mer, soit 9 972 ha en 2018.
La façade Méditerranée (MED) s’étend sur 2 402 km (34 % du littoral métropolitain) et concentrait 3 264 000 habitants (49 % de la population littorale métropolitaine) pour une densité de 358 hab./km² en 2016. Les territoires artificialisés représentaient 33 % de la façade MED à moins de 500 m de la mer, soit 26 670 ha en 2018.
Les principales pressions engendrées par l’artificialisation sur le milieu marin sont les suivantes : modifications de la dynamique hydrosédimentaire ; destructions et dégradations des habitats ; rejets de déchets et émissions de substances polluantes.
Source : Cerema