Puissance électrique raccordée par type (éolien, photovoltaïque, petite hydraulique, autre) dans les communes littorales

En 2019, la puissance électrique en énergies renouvelables raccordée avoisine 2 700 MW dans les communes littorales françaises (hors Mayotte), soit 5 % de la puissance électrique renouvelable totale raccordée en France.

Chiffres-clés 2019

1700 MW de puissance électrique en énergie renouvelable raccordée sur le territoire métropolitain
900 MW dans les Outre-mer


 

Pour l’ensemble du littoral français

En 2019, la puissance électrique en énergies renouvelables raccordée avoisine 2 700 MW dans les communes littorales françaises (hors Mayotte), soit 5 % de la puissance électrique renouvelable totale raccordée en France. Sur les rivages métropolitains, la puissance électrique raccordée atteint 1 700 MW contre, 960 MW dans les départements ultramarins.

Sur le littoral français, la filière solaire est prépondérante avec une puissance électrique raccordée de 980 MW. Viennent ensuite l’éolien sur le littoral métropolitain (390 MW) et l’hydraulique en outre-mer (270 MW). Le bouquet d’électricité produit par les énergies renouvelables est très différent entre le littoral et la France entière. Ainsi, au niveau national, la filière hydraulique est la principale source d’électricité renouvelable avec une puissance raccordée de près de 25 400 MW. Le suivent la filière éolien et la solaire.

Proportion de la puissance électrique raccordée en France par grand type d’énergie renouvelable entre 2017-2019

Entre 2017 et 2019, la puissance électrique en énergies renouvelables raccordée a progressé de 4 % dans les communes littorales françaises. Cette hausse s’explique par l’augmentation de la production d’électricité des filières solaires sur les rivages métropolitains et des filières de bioénergie en outre-mer.

Au niveau national, le développement des filières éolien et solaire s’est poursuivi entre 2017 et 2019. La puissance électrique raccordée est passée de 13 300 à 16 500 MW pour l’éolien et de 7 500 à 9 300 MW pour le solaire. L’éolien demeure ainsi le principal contributeur à l’augmentation de la production totale d’énergies renouvelables en France.


Par façade maritime

La puissance électrique renouvelable raccordée est très variable entre les façades maritimes. En 2019, celle raccordée sur la façade Méditerranée est la plus élevée des 4 façades maritimes avec près de 780 MW (soit 45 % de la puissance totale raccordée en renouvelable sur le littoral métropolitain) contre 145 MW pour la façade Sud Atlantique.

L’électricité produite par les parcs éoliens se retrouve majoritaire sur les façades Manche Est – Mer du Nord (notamment de la frontière belge à l’estuaire de la Seine) et dans les départements du Finistère, Loire-Atlantique, Morbihan, Vendée et Aude. La production d’électricité issue des installations solaires est prépondérante sur le pourtour méditerranéen et en Sud Atlantique. Sur la façade Nord Atlantique - Manche Ouest, la principale source en électricité renouvelable est issue de la filière des énergies marines, celle-ci représentant 45 % de la puissance totale raccordée en renouvelable sur la façade. L’électricité marine en France provient à 99 % de la centrale marémotrice de Rance (puissance de 240 MW), située dans le département de l’Ille-et-Vilaine.

Puissance électrique raccordée en 2019, par grand type d’énergie renouvelable, dans les communes littorales par façade maritime et par département

Informations sur l’indicateur
Territoires retenus : l’analyse porte sur l’ensemble des communes littorales françaises (hors Mayotte) prises en compte par la loi « Littoral » et bénéficiant d’une façade maritime. Le découpage géographique est de 2019 (928 communes en métropole et 90 dans les DOMs). Pour la France l’analyse recouvre la métropole et les départements d’Outre-mer hors Mayotte.
Source : Réseau de Transport d’Electricité (RTE). Open Data Réseaux énergies. Registre national des installations de production d’électricité et de stockage.
Liste de communes littorales, découpage géographique 2019 MTE/DGALN.
Mise à jour : tous les trois ans
Rédacteur : Service des données et études statistiques (SDES)

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