Les enjeux du document stratégique de bassin maritime de Saint-Pierre et Miquelon

Saint-Pierre-et-Miquelon est un archipel situé dans l’Atlantique Nord-Ouest à 25 km des côtes de Terre-Neuve aux abords du golfe du Saint-Laurent, face au Canada. Au total, ce sont 4 750 km qui le séparent de Paris.Cet archipel de 242 km² (et 160 km de côtes) est constitué de 3 îles principales :Saint-Pierre de 26 km², Miquelon de 110 km² et Langlade de 91 km², ces 2 dernières étant reliées par un double tombolo. L’île de Saint-Pierre est la plus petite mais assure toutefois l’essentiel de l’activité économique et concentre le plus d’habitants.Miquelon, quant à elle, abrite une centaine de familles vivant de la pêche et de l’agriculture. Enfin, Langlade se définit comme un espace de nature faiblement anthropisé, lieu de loisirs et de villégiatures.Sept autres îlots complètent cet archipel dont certains ayant été habités dans les années 60 et/ou ayant été le siège d’une activité économique dynamique comme la pêche. C’est le cas de « l’île aux marins » ou du « Grand Colombier » situés dans la partie Est de Saint-Pierre.

| Ministère des Outre-mer

 

Chiffres-clés de Saint-Pierre et Miquelon

A 4 750 km de Paris et 25 km de Terre-Neuve

10 îlots forment l’archipel, soit 242 km² et 160 km de côte


 

Le développement durable de l’économie et des activités du bassin maritime

Saint-Pierre et Miquelon, un port français aux portes de l'Amérique du Nord | © DTAM 975

 

Portuaire : une activité structurante pour l’archipel

L’archipel se situe à la croisée des routes maritimes du Labrador et du Gulf Stream, empruntées par les grands transporteurs de marchandises vers les ports de Montréal, Halifax et New-York. Il se situe également sur la route maritime du nord, qui s’ouvre à la navigation avec la fonte des glaces.
Les activités portuaires sont limitées aux importations et aux flux intra- insulaires. Le port de Saint-Pierre et Miquelon est un des derniers ports d’intérêt national existant sous cette dénomination.
Depuis 2014, des travaux de modernisation des équipements sont en cours de réalisation. Par ailleurs, la collectivité territoriale a récemment fait l’acquisition de 2 nouveaux ferries (le Suroît et le Nordet).

Enjeu et objectifs

  • Le développement harmonieux et durable des services portuaires à l’échelle de l’Archipel.
  • Produire une stratégie portuaire pour redynamiser l’activité portuaire à l’échelle de l’archipel.
  • Consolider en priorité l’accueil de navires de croisières sur les différents sites du port.
  • Poursuivre la modernisation de la gouvernance du port porté par les acteurs du territoire.
     

Pêche professionnelle : vers une restructuration de la filière

Depuis la fin du moratoire en 1997, l’activité pêche peine à reprendre. En dépit des efforts de redynamisation de la filière, la reconversion du secteur s’avère complexe. Pour autant, l’exploitation des produits halieutiques reste le secteur le plus important à l’export.
L’année 2017 est marquée par une consolidation du secteur avec l’arrivée du groupe Le Garrec sur l’archipel. Cette arrivée se traduit par une prise de participation dans le conglomérat pêcheur du nord, propriétaire notamment du pôle pêche de Miquelon et le remplacement d’un navire de 35 mètres (Beothuk) par un navire de 24 mètres (Cap Marie) et un navire de 30 mètres (Cap Jean).
La flottille de pêche compte 14 navires actifs répartis entre Saint-Pierre (7 navires) et Miquelon (7 navires) pour une cinquantaine de marins pêcheurs et une production d’environ 2000 Tonnes en 2017.

Enjeu et objectifs

  • La reconstruction de la filière halieutique.
  • Élaborer un Plan stratégique pour la pêche durable.
  • Moderniser la filière et l’intégrer à d’autres secteurs (pescatourisme par exemple).
  • Optimiser/diversifier la flottille pour une meilleure exploitation des quotas disponibles.
  • Améliorer l’attractivité du secteur et l’offre de formation professionnelle.
  • Fédérer les professionnels.
     

Aquaculture

La filière aquacole connaît des difficultés à émerger malgré un potentiel important et une forte demande des consommateurs. 2017 a été marqué par la fermeture de l’exploitation mytilicole Ferme Aquacole due Nord (FAN). Une seule exploitation aquacole est encore en activité sur l’archipel : EDC (Pétoncle géant).

Enjeu et objectifs

  • Le développement durable de l’aquaculture pour alimenter le marché local.
  • Mettre en place un plan de développement de l’aquaculture durable et un programme d’appels à projets et d’accompagnement des porteurs de projets.
  • Améliorer la connaissance et explorer de nouvelles filières : algoculture, echiniculture, aquaculture multitrophique intégrée.
     

Transformation des produits de la mer

Saint-Pierre & Miquelon compte deux usines de transformation et de conditionnement des produits de la mer qui fait l’objet d’une forte demande du marché local.
En 2017 le rachat de l’entreprise pêcherie Paturel par le groupe pêcheur du Nord pour la transformation du concombre à Saint-Pierre a permis de redynamiser le secteur. D’autres structures comme « La Ferme de L’ouest », « Mon chef » et la « Poissonnerie Paturel » traitent et conditionnent des petits volumes destinés au marché local.
L’instabilité de la ressource ne permet pas d’avoir une vision à long terme pour les investisseurs. La majorité des produits sont destinés à l’exportation, le marché local ne représente que 10 Tonnes de produits finis.

Enjeu et objectifs

  • Le maintien de l’activité de transformation de produits de la mer sur l’archipel.
  • Moderniser et mettre en conformité les installations existantes et mener une réflexion d’ensemble de la filière.
  • Renforcer la labellisation « Saint-Pierre et Miquelon » et favoriser les produits à forte valeur ajoutée.
  • Conserver le savoir-faire au regard de la démographie.
     

Pêche de loisir en milieu marin

La pêche de loisir est une activité fortement ancrée dans la culture des Îles de Saint-Pierre & Miquelon. Un nombre important de plaisanciers possède des casiers à homard et pratique la pêche au Saumon. La pêche à pied reste relativement peu développée.

Enjeu et objectifs

  • Le Développement d’une pratique de pêche de loisir respectueuse du bon état et du fonctionnement du milieu marin
  • Améliorer la connaissance sur la pêche de plaisance.
  • Sensibiliser les usagers.
  • Réduire les Interactions négatives avec la pêche professionnelle.
     

Plaisance et loisirs nautiques

L’archipel compte plus de 900 bateaux immatriculés, majoritairement de faibles dimensions (moins de sept mètres). Ainsi, 15,0 % de la population détient un bateau (contre 0,5 % à La Réunion, 3,4 % à la Martinique, 3,6 % à la Guadeloupe et 1,5 % en métropole). Les loisirs nautiques sont relativement développés avec une école de voile, un Club de plongée et un certain nombre d’évènements culturels et sportifs à caractère marin.

Enjeu et objectifs

  • Le développement de l’activité de plaisance et de loisir nautiques
  • Promouvoir la plaisance, améliorer les infrastructures et développer l’offre de services.
  • Conjuguer les usages dans des conditions de sûreté et de conformité optimales.
     

Extraction de matériaux marins

Il y a actuellement deux concessions d’extraction de granulats marins à Saint-Pierre exploitées par la société Allen Mahé pour une extraction moyenne de granulats marins (sables et graviers siliceux) de 1400 tonnes par an et 680 tonnes en 2017.

Enjeu et objectifs

  • La gestion raisonnée de l’exploitation de granulat marin
  • Accompagner les professionnels dans une démarche de réduction de l’impact écologique.
  • Anticiper les interactions avec les autres activités.
     

Les hydrocarbures : au cœur des enjeux géopolitiques France/Canada

L’espace maritime de Saint-Pierre et Miquelon traverse une zone favorable à la présence d’hydrocarbures : Le Bassin sous Laurentien. La présence d’hydrocarbures représente un enjeu géopolitique fort pour la France et le Canada.

Enjeu et objectifs

  • Définir une stratégie sur les hydrocarbures.
  • Stopper la recherche et l’exploitation d’hydrocarbure dans la ZEE.
  • Doter l’archipel d’un plan de sortie des hydrocarbures.
     

L’agriculture littorale

L’agriculture de plein champs est rendue difficile par un certains nombre de facteurs liés au climat et à l’insularité. Pourtant les données historiques font état d’une production agricole relativement importante et une quasi- autarcie alimentaire de l’archipel. À l’heure actuelle, la demande pour des produits locaux est forte et le secteur agricole affiche un dynamisme et des perspectives encourageantes. Il y a 4 exploitations agricoles (3 dédiées à l’élevage et 1 au maraîchage), prés de la moitié des besoins en œufs sont couvert par la production locale.

Enjeu et objectifs

  • Le développement de l’agriculture durable.
  • Mettre en œuvre le plan de développement de l’agriculture durable (PDAD).
     

Tourisme et patrimoine

Bien que porteur, le tourisme reste un secteur insuffisamment développé. Pour la période 2015-2020, le schéma de développement stratégique (SDS) de la collectivité territoriale positionne le tourisme comme le principal défi pour un renouveau de l’archipel, et ainsi bénéficier de l’appui sectoriel majeur de l’Union Européenne (allocation indicative de 26,35 millions d’euros pour le 11ème FED).

Enjeu et objectifs

  • Le tourisme maritime et côtier comme pilier du développement économique.
  • Valoriser et développer les aménités environnementales et culturelles.
  • Promouvoir la culture « France » aux portes du Canada.
  • Renforcer la desserte maritime de Miquelon, Langlade et de Terre-Neuve
  • Soutenir la mobilisation locale pour l’inscription de l’archipel au patrimoine de l’UNESCO.
     

Énergies marines renouvelables

Le bilan énergétique de l’archipel reste bien éloigné des objectifs du Grenelle de l’environnement et le développement des énergies marines renouvelables n’est pas un enjeu prioritaire à Saint-Pierre & Miquelon.
Du fait de sa situation l’archipel dispose d’un fort potentiel de développement des énergies marines renouvelables telles que l’éolien en mer, la technologie houlomotrice et l’énergie thermique des mer. En revanche les études courantologiques menées par l’Ifremer en 2017 ont mis en évidence un potentiel restreint pour la technologie hydrolienne, hormis certains points à l’entré des goulets.

Enjeu et objectifs

  • Le développement des énergies marines renouvelables.
  • Développer les appels à projets et partenariats.
  • Poursuivre les études de gisement et les études expérimentales.
  • Organiser des débats citoyens sur le thème des énergies renouvelables.
     

Biotechnologies marines

Les biotechnologies marines jouissent d’une forte impulsion de l’état à l’échelle nationale. L’Archipel dispose de ressources encore inexploitées. Notamment le concombre de mer.

Enjeu et objectifs

  • Le développement des biotechnologies marines.
  • Soutenir la réalisation d’études de marché dans les différents domaines d’application.
  • Développer des partenariats avec les laboratoires canadiens et métropolitains.
     

La protection des milieux, des ressources, des équilibres biologiques et écologiques ainsi que la préservation des sites, des paysages et du patrimoine

Anse du Gouvernement (Langlade) depuis la Tête pelée | © Cerema

 

Gestion durable de la ressource

La pêche à Saint-Pierre & Miquelon est soumise à plusieurs réglementations (Accords Franco-Canadiens , CICTA, OPANO). Cependant l’abondance des stocks locaux (Homard, Coquille Holothurie…) et les taux d’exploitation permettant d’obtenir le rendement maximum durable restent inconnus. Il est impératif de combler ce manque de connaissances pour garantir une gestion durable de la ressource et assurer la viabilité du secteur halieutique.

Enjeu et objectifs

  • La gestion durable de la ressource halieutique.
  • Déterminer les outils de gestion (Système de collecte et d’analyse des données halieutiques, échantillonnage en taille des captures, enquêtes socio- économiques , missions scientifiques…).
  • Conduire un inventaire et un diagnostic des zones fonctionnelles halieutiques.
  • Élaborer des synthèses à destination des pêcheurs, du grand public et de l’administration.
  • Mettre en place un cadre réglementaire robuste de gestion et de suivi des pêches.
     

Écosystèmes marins

L’Archipel abrite une faune et une flore marine et terrestre remarquables. À noter que l’espace maritime renferme les seuls coraux d’eau froide de France. Le canada a récemment désigné une zone de 11.619 km2 à l’est du tuyau comme potentielle aire marine protégée. Cette zone abrite une densité et une diversité de coraux unique.

Enjeu et objectifs

  • Le maintien du bon état écologique du milieu marin et littoral.
  • Conduire sur l’ensemble de la ZEE de Saint-Pierre & Miquelon une analyse stratégique régionale afin de déterminer les enjeux et une stratégie de mise en place d’aire marine protégée.
  • Réaliser l’inventaire national des Zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF Mer) .
  • Poursuivre et renforcer les inventaires faune/flore (Zostère, mammifères marins, oiseaux marins…).
  • Limiter l’impact de l’urbanisme et des aménagements sur le littoral (STAU/PPRL).
  • Initier une réflexion sur les enjeux du Plan d’Action pour le Milieu Marin (PAMM) à Saint-Pierre et Miquelon.
  • Sensibiliser les acteurs du territoire aux services rendus par les milieux.
  • Réduire les risques d’introduction et de dissémination d’espèces invasives et de pathogènes.
     

Qualité de l’eau

La qualité de l’eau sur l’archipel offre plusieurs visages :

  • les masses d’eau naturelles, éloignées de l’urbanisation, présentent une bonne qualité physico-chimique et des caractéristiques propres aux eaux des étangs tourbeux : très douces, peu minéralisées, à pH acide, oxygénées mais pouvant présenter une charge organique élevée à la fonte des neiges.
    Les trois retenues d’eau potable alimentant l’archipel répondent également à ces critères.
  • Les étangs et cours d’eau des secteurs urbanisés présentent une qualité dégradée dont les origines sont plurielles : dégradation des milieux physiques sous la pression de l’urbanisation résidentielle ou économique, envasement, eutrophisation, pollutions diffuses résultant de la non- conformité du réseau d’assainissement, pollutions accidentelles, isolation progressive des lagunes côtières du milieu océanique…
  • Les eaux littorales subissent des pressions d’origines diverses : développement d’infrastructures littorales gagnées sur la mer, réception d’eaux usées ou d’effluents issus de la transformation des produits de la mer, pollution notable des sédiments portuaires par les activités historiques de l’archipel…

Enjeu et objectifs

  • Le bon état écologique des masses d’eau littorales
  • Consolider le suivi des eaux continentales et littorales.
  • Renforcer la bonne application de la réglementation relative aux rejets dans le milieu naturel et à la préservation des milieux aquatiques.
  • Élaborer une stratégie de préservation des milieux aquatiques et littoraux favorisant l’émergence de projets vertueux en lien avec le projet de mission inter-services eaux et nature (MISEN).
  • Restaurer et renaturaliser les milieux aquatiques dégradés.
     

Gestion des déchets

En 2014, la ville de Saint-Pierre s’est inscrite dans l’appel à projet « Zéro Gaspillage Zéro Déchet » du Ministère de l’écologie. Cependant la gestion des déchets sur l’archipel reste à améliorer, notamment à Miquelon qui ne dispose pas aujourd’hui de centre de traitement des déchets en tant que tel.

Enjeu et objectifs

  • La gestion et le traitement de l’ensemble des déchets.
  • Harmoniser les démarches qualité type (Zéro déchet/Zéro gaspillage).
  • Développer l’entente territoriale et l’ingénierie de projet.
     

La connaissance, la recherche et l’innovation ainsi que l’éducation et la formation aux métiers de la mer

Former aux métiers de la mer

Il y a environ 80 marins actifs sur l’archipel, la moyenne d’âge est de 41,5 ans (pour 309 pensionnés à l’ENIM). À l’heure actuelle il y a un manque de marins qualifiés à Saint-Pierre et Miquelon et Il n’y a pas de formation systématique locale aux métiers de la mer.

Enjeu et objectifs

  • Le maintien de la capacité professionnelle du bassin maritime
  • Promouvoir et renforcer l’attractivité du secteur
  • Favoriser l’installation de jeunes professionnels
  • Mise en place d’un accompagnement à la formation.
     

Développer la recherche et l’innovation

Le caractère sub-arctique de Saint-Pierre et Miquelon en fait une zone de prédilection pour l’étude des changements globaux. Les eaux de l’Archipel sont soumises à une dynamique particulière issue de la rencontre du courant du labrador, du Gulf Stream et du Saint-Laurent. De manière générale des changements profonds s’opérent depuis plusieurs années dans les écosystèmes du sud de Terre-Neuve, tant du point de vue physique que du point vue des communautés d’êtres vivants.

Enjeu et objectifs

  • La mise en œuvre d’une coordination de la recherche sur l’archipel dans les domaines de la connaissance des milieux, du changement climatique et des énergies marines renouvelables.
  • Développer et diffuser les connaissances.
  • Proposer une offre de formation avancée.
  • Créer des emplois qualifiés.
  • Améliorer la compréhension et partage des enjeux majeurs.
  • Développer de partenariats avec les universités et les organismes de recherche (Ifremer, UQUAR SMER, MPO Canada).
     

Implication du public

La charte de l’environnement contient deux droits de valeur constitutionneIle, celui d’information et celui de participation. A Saint-Pierre et Miquelon, plus qu’ailleurs, il est nécessaire d’impliquer l’ensemble des acteurs dans la planification du bassin maritime.

Enjeu et objectifs

  • Le développement d’une société de la connaissance de la mer.
  • Animer des ateliers de concertation publique.
  • Mettre en place des programmes de science citoyenne (Pêche de plaisance/Pêche à pied/mammifères marins…)
  • Promouvoir les réseaux de science citoyenne (DORIS, Réseau d’échouage, INPN, IUCN…).
     

Prévention des risques et gestion du trait de côte

Destruction de route à la suite de l'érosion | © Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon, Dossier de presse mai 2015

 

Submersion marine et érosion

De part leurs faibles altitudes, la nature de certaines roches et l’importance des aléas météo-climatiques. Certaines zones de l’archipel sont soumises a des risques de submersion et d’érosion considérables. Avec l’augmentation du niveau de la mer et la baisse du nombre de jours de gel l’archipel est d’autant plus exposé aux aléas météo-marins. Certaines zones habitées de Miquelon et de Saint-Pierre sont directement menacées.

Enjeu et objectifs

  • Anticiper et s’adapter à l’évolution des phénomènes physiques d’érosion
    côtière et de submersion.
  • Mise en application du plan de prévention des risques littoraux (PPRL).
  • Accompagner l’urbanisation afin de répondre aux enjeux de prévention des risques côtiers.
  • Mettre en place une politique d’adaptation et de résilience.
     

Polmar

Saint-Pierre et Miquelon est soumis à un risque de pollution marine. En effet l’Archipel se situe à seulement 100km des principales routes de transport d’hydrocarbures.

Enjeu et objectifs

  • Préserver notre littoral des pollutions marines
  • Valider la disposition spécifique de l’ORSEC : POLMAR.
  • Améliorer la détection précoce des pollutions et renforcer leur suivi.
  • Pouvoir répondre rapidement et efficacement lors d’une pollution.
  • Développer le réseau régional.
     

Une gouvernance partagée du bassin maritime de l’archipel

Fédérer les acteurs maritimes

L’archipel connait des divergences entre les acteurs du secteur maritime. Il n’y a pas d’instance d’échange entre les professionnels.

Enjeu et objectifs

  • La réduction des interactions négatives entre acteurs du bassin maritime.
  • Consolider le « cluster maritime » et développer le réseau, afin de promouvoir et de défendre les intérêts maritimes de SPM partout ou cela s’avère nécessaire.
  • Fédérer le secteur de la pêche et structurer l’interprofession.
     

Action de l’État en mer

Le préfet de Saint-Pierre et Miquelon, délégué du gouvernement à l’action de l’état en mer (AEM) est responsable des problématiques maritimes dans les eaux sous souveraineté française. L’éloignement du commandant de zone maritime constitue un enjeu en terme de gouvernance et de structuration de la réponse à la crise.

Enjeu et objectifs

  • Dynamiser la gouvernance maritime.
  • Construire la planification spatiale maritime pour concilier les usages, rechercher les synergies entre activités et intégrer les activités nouvelles.
  • Définir des indicateurs pertinents d’observation de la politique maritime.
  • Consolider les moyens d’intervention en mer.
     

La coopération internationale et régionale

Le bassin maritime de Saint-Pierre & Miquelon est étroitement relié à la façade atlantique de l’Amérique du Nord. De ce fait il est impératif, à la fois de porter les enjeux de l’Archipel à l’échelle internationale mais aussi de prendre en compte les problématiques régionales dans la planification maritime.

Enjeu et objectifs

  • Le Renforcement de la coopération maritime régionale.
  • Renforcer les collaborations entre la France et le Québec en matière de développement maritime (IFQM).
  • Consolider l’archipel dans son aire régionale.
     

Pour en savoir plus

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